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LES MÈDES
 

 

 

A gauche, archer Mède engagé dans les rangs des Immortels.

 

 

 

 

Femme mède

Femme Mède : gravure sur agathe.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Madai 

     Issue de la grande migration des peuples Indo-Européen, les Mèdes font partie d’un tribut d’origine arienne qui parvint à s’établir sur les plateaux de l’Iran actuel. Hérodote les décrit comme étant un peuple puissant et mystérieux, un peuple issu de la nuit des temps, versé dans d’obscures pratiques magiques, chamaniques et astrologiques. Les assyriens tenaient déjà la Haute-Asie depuis plus de 500 ans, lorsque les Mèdes réunifié sous la bannière d’un puissant Roi-Mage appelé Déiocès fils de Phraortes, commencèrent à se révolter contre eux. En luttant pour leur indépendance, ceux-ci devinrent un peuple vaillant, ils secouèrent le  joug des terribles Assyriens et conquirent les plateaux de la Haute-Asie. Nous sommes en VIIème siècle avant J-C lorsque les tributs Mèdes, réunifiés sous la bannière de Déiocès vont fonder l’un des plus puissant empire de l’époque. Les territoires des Mèdes s’étendent de Nord-Ouest de l’Iran jusqu’au sud de la mer Caspienne (actuel Azerbaïdjan). Les Mèdes établissent leur puissant capital à Ecbatana.

     Elevé dans la religion astrologique des Mages, Déiocès fera construire une immense ville fortifiée contenant sept enceintes et sept tours, dont chaque tour sera entouré de plusieurs lignes de murailles concentriques. Chaque tour représentait une planète et portait la couleur symbolique de la planète représentée.

Les tributs Mèdes :

Les Bouses, les Parétacènes, les Strouchates, les Aryazantoïsh, les Boudiens, les Mages.  

Les tributs Perses :

Les Pasargades, les Maraphiens, les Maspiens, les Panthialéen, les Dérousièens, les Germaniens.

Plus tard la capitale des Mède sera transférée à ATROPATEN. C’est là que les Mages s’adonnent à l’adoration des étoiles. Des temples du feu (hêrkadeh) seront également érigés. Les Mages reconnaissent 16 formes principales de feux parmi lesquels :

Atash borzin Mehr (feu du soleil), Atash Vahram, ou Atash Gushasp (feu de Mars), Atash Froba (feu de Jupiter, vénéré par les prêtres de feu), Atash Vazisht ou Atash Dakhyus (feu du tonner). Pour réaliser ce dernier, les Mages se rassemblaient sur une haute plate forme et préparaient un autel avec 9 pièces de bois de santals. Chacun des mages se plaçaient à l’une des quatre points cardinaux et récitaient les mantras appropriés. Après 9 jours de cérémonies des nuages se formeraient et la foudre frapperait l’autel. Ce cérémonie serait toujours pratiquait en Inde par les Parsis (les zoroastriens de l’inde).          

Quelques Astres vénérés par les Mages : 

Paoiryaenis : des astres associés aux Pléiades.

Satavaesa : astres associés à Fomalhaut.

Tishtrya : Les yazatas (génies) présidant à Sirius.  

Tishtryaeinis : Les yazatas associés à Canis Minor.

Vanant : Les astres associés à Vega.

Zamyat : Les yazata femelles présidant sur la terre.  

Les Mobeds, des prêtres zoroastriens en Iran.

 

 

Un Mage Mède tenant le barsam.

 

 

 

 

Bas-relief Achaménide.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Gravure ancien du fameux fort Mède appelé Kishé-Sû

Capitale de l'empire mède. Déjà mentionnée sous le nom de Amadana dans l'inscription de Teglath-Phalazar Ier, connue sous le nom d'Ecbatane par les Grecs, la ville doit son essor à Déjogès. Son nom de Hangmatana signifie "lieu de réunion" et paraît indiquer que les clans, jusqu'alors épars s'y rassemblèrent d'une façon plus compacte.

Après la défaite mède face aux Perses, Ecbatane devint la capitale d'été de la cour achéménide. Après la conquête d'Alexandre, la ville perd tout importance politique et est réduite au rang d'une ville d'étape entre le plateau iranien et la Mésopotamie.
La ville s'élevait en amphithéâtre sur la colline actuelle du Moçalla, à l'est de la ville actuelle d'Hamadan. Le tell actuel n'a pas livré de vestiges très spectaculaires en raison de l'utilisation de la brique crue pour la construction.

Hérodote nous a laissé d'Ecbatane une description plutôt flatteuse. Les murailles, au nombre de sept, étaient concentriques et étagées, de manière que la plus intérieure dominait les autres ; le palais du roi était placé à l'intérieur du septième mur, dont les créneaux étaient dorés, tandis que ceux des autres murs étaient peints de diverses couleurs : en blanc pour le premier mur, en noir pour le second, en pourpre pour le troisième, en bleu pour le quatrième, en rouge orangé pour le cinquième et couleur argent pour le sixième.

Le corps momifié d'un Grand Roi-Mage d'origine Mède découvert en Iran à Sanandadj. Le corps parfaitement conservé date de plus de 3000 ans av-JC ! Le cerceuil est en pierre massive enrobée de feuille d'or à l'intérieur. Derrière la tête du mage une tablette en or massive avec l'emblème du Phénix. Selon les premières observations le corps aurait été placé dans du miel, une procédé antique de conservation connue des mages de l'antiquités.

Bas-relief représentant le Grand Mage Sassanide Kertir (330 ap-JC) avec des nobles Perses.

 

Heracles (Hercul) Iranien.

La porte d'entrée de Chac Chac temple zoroastrien en Iran / Yazd

 

    Cyaxare (653-585)

Le grand roi des Mèdes

Le très long règne de Cyaxare (du mède Uvakhshatra), d'une durée de 79 ans marque l'apogée du royaume mède. Selon Hérodote, la première partie de son règne serait marquée par une incursion des Scythes, qui dominent la région pendant 28 ans. Il se peut que Cyaxare, probablement roi très jeune, n'ait été assez autoritaire pour repousser les envahisseurs. Il arrive à éliminer les chefs scythes au cours d'un banquet auquel il les à conviés puis enivrés. L'incursion scythe dans la région est attestée par les sources contemporaines, puisqu'ils ont traversé l'Assyrie (leur allié, puisqu'ils auraient même repoussé une attaque mède contre ce pays) avant de s'arrêter devant l'Egypte. La libération de la Médie se serait donc produite vers 625. Une fois au pouvoir, Cyaxare démontre toutes ses capacités de roi. Il dirige à nouveau le territoire dominé par son père, y compris la Perse de Cyrus I. Il réorganise les institutions de son royaume selon le modèle assyrien, ainsi que son armée, qui devient alors une redoutable machine de guerre. Il cherche à s'étendre vers l'ouest, et menace les Manéens, ainsi que le royaume d'Urartu, qui vivote tant bien que mal depuis près d'un siècle.
Mais son adversaire principal est l'Assyrie. Affaiblie depuis la mort d'Assurbanipal en 627 par les luttes entre ses deux fils, Assur-etil-ilâni et Sîn-shar-ishkun, et un troisième personnage, le babylonien Nabopolassar. En 623, Sîn-shar-ishkun devient roi d'Assyrie après avoir éliminé son frère, et laisse les mains libres à Nabopolassar en Babylonie. Cette guerre civile affaiblit considérablement l'Assyrie qui perd un à un tous ses vassaux. Alors que la guerre reprend entre Assyriens et Babyloniens après 620, et les seconds prennent rapidement l'avantage, mais ne peuvent gagner sans aide extérieure.

C'est Cyaxare qui va fournir ce soutien à Nabopolassar. En 615, il lance une attaque-éclair en Assyrie, et s'empare d'Arrapha. Puis les Mèdes reprennent l'offensive l'année suivante, contournent Ninive, s'emparant de Tarbisu, avant de fondre sur la ville sacrée d'Assur. Ils la prennent, puis la pillent et la rasent. Cyaxare est alors rejoint par Nabopolassar, avec lequel il s'allie, pour la perte de l'Assyrie. Ils scellent cette alliance par le mariage de Nabuchodonosor, fils de Nabopolassar, avec Amitys, fille de Cyaxare. Ce dernier apportera son soutient à ceux-ci deux ans plus tard, en 612. Les deux armées se jettent sur Ninive, qui tombe après une résistance acharnée. Sîn-shar-ishkun est probablement tué dans la bataille. La cité est rasée. La prise de Ninive signifie la fin de l'Empire Assyrien qui avait dominé le Moyen-Orient pendant plusieurs siècles. Un dernier souverain assyrien, le général Assur-uballit (II) se réfugie à Harran avec l'aide des Egyptiens. Il en est délogé par les alliés en 610, et est tué l'année suivante.

Après avoir mis fin à l'Assyrie, les vainqueurs se partagent ses restes. La Mésopotamie du sud, la Syrie et le Levant sont laissés aux Babyloniens. Les Mèdes se contentent de garder Harran, parce que Cyaxare désire avant tout s'étendre en Asie Mineure. Il soumet définitivement les Mannaï et l'Urartu, avant de pénétrer en Cappadoce (le tout entre 609 et 590). Il entre après en guerre contre le royaume de Lydie, dirigé par le roi Alyatte. Ce conflit s'achève en 585, lors d'une bataille à laquelle une éclipse de soleil met fin en provoquant la peur des belligérants. Nabuchodonosor, devenu roi de Babylone, se pose alors en arbitre, et fixe la frontière entre les deux royaumes sur l'Halys (l'actuel Kizilimark).

Cyaxare meurt la même année, après un règne bien rempli. Son royaume s'étend alors depuis l'Anatolie jusqu'à la Perse.
Les institutions du royaume mède sont inconnues, du fait du peu de sources livrées par les Mèdes eux-mêmes. Elles sont probablement proches de celles des empires assyriens et babyloniens. L'étiquette du palais d'Ectabane telle qu'elle est décrite par Hérodote ressemble d'ailleurs à celle de l'Assyrie. Le royaume mède devait être une confédération de royaumes vassaux, dont fait partie la Perse, qui garde son roi, comme probablement les autres. Le titre traditionnel des souverains iraniens, "Roi des roi", montre qu'il dirige une fédération de royaumes qui lui sont soumis.

Coupe en argent utilisée par les mages pour la cérémonie de Haoma, la boisson sacrée. Epoque Achéménide.

La tombe de Ciaxares découverte en Kurdistant iranien.

Le Grand Mage Kertir

le texte intégrale dans "La Révélation de Seth"

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